J’identifie mes pensées obstacles
J’identifie mes pensées obstacles
Nous avons tous certaines croyances qui peuvent nous freiner lorsque nous voulons changer une habitude dans notre vie. Pourtant, ces pensées obstacles ne sont pas exactes et nous limitent dans nos capacités. Déconstruire ces pensées est une étape importante pour avancer dans la démarche d’arrêt du tabac.
Peut-être changerez-vous d’idée en lisant ceci.
Il est toujours bénéfique d’arrêter le tabac, quelles qu’aient été la durée et l’intensité de la consommation, y compris après l’apparition de pathologies liées au tabac.
Des bénéfices notables sont ressentis dès les premiers jours qui suivent l’arrêt : amélioration du goût et de l’odorat, respiration plus facile,…
Après 1 an : le risque d’AVC est équivalent à celui d’un non-fumeur ; le risque d’infarctus du myocarde est
diminué de moitié.
Après 5 ans, le risque de cancer du poumon est divisé par 2.
Il n’est donc jamais trop tard.
Vous avez cette pensée à cause d’échecs répétés ? Vous vous pensez faible ou incapable de ne pas avoir réussi à arrêter de fumer malgré l’impact négatif du tabac sur votre santé? Si vous avez répondu « oui », ces pensées sont nuisibles pour vous et sans fondement !
Avec du soutien et un plan d’action adapté pour vous, vous en êtes tout à fait capable.
Prendre du poids vous inquiète ? Sachez qu’en arrêtant de fumer vous ne grossirez pas forcément. 16 % des fumeurs perdent même du poids lors de leur arrêt. Pour les autres, la prise de poids moyenne est de 4 à 5 kilos, principalement dans les 3 premiers mois de l’arrêt.
Il est possible d’arrêter de fumer sans prendre de poids en appliquant des mesures adaptées (manger mieux, bouger plus) et en utilisant un substitut nicotinique pour éviter toute compensation « boulimique ».
Dans tous les cas, restez positif et réaliste : il sera toujours temps de reperdre du poids dans un deuxième temps. Ne vous imposez pas trop de contraintes en même temps !
Vous croyez que fumer vous relaxe ? Vous craignez d’être stressé ? C’est pourtant le contraire qui se produit. Ce sont les signes de sevrage qui vous stressent. Retenez bien que, contrairement aux idées reçues, fumer augmente le risque de troubles anxieux : c’est donc en arrêtant de fumer que vous retrouverez votre sérénité !
Même l’anxiété qui peut survenir les premiers jours de l’arrêt ne dure pas. Elle diminue au fil des jours, et à partir de la quatrième et la sixième semaine d’arrêt, vous vous sentirez même mieux que lorsque vous fumiez.
Il existe des moyens pour rendre ce moment plus confortable :
- Si le sentiment d’anxiété est trop fort et qu’il vous gêne au quotidien, faites-vous accompagner par un professionnel de santé. Vous pourrez par exemple arrêter de fumer progressivement plutôt que d’un seul coup.
- L’irritabilité, la nervosité, l’agressivité font partie des symptômes de sevrage à la nicotine. Les TNS (Traitements de Substitution Nicotinique) à dose suffisante permettent de soulager ces symptômes.
Vous redoutez une baisse de moral ? C’est vrai, l’arrêt du tabac peut parfois provoquer un sentiment de déprime. Mais cette sensation désagréable diminue généralement en 10 à 30 jours et disparaît après deux mois.
Certaines pratiques comme la méditation ou l’activité physique peuvent vous aider à franchir ce cap.
Il arrive plus rarement que cette déprime s’installe et tourne à l’humeur dépressive. Dans ce cas, un traitement complémentaire vous aidera à faire face. C’est un moment difficile à passer, mais cela en vaut la peine. Si cet état venait à se prolonger, parlez-en à votre médecin généraliste.
Sachez que sur le long terme, l’arrêt du tabac améliore l’humeur, la qualité de vie, et diminue le risque dépressif. Selon certaines études, le sevrage aurait même des effets équivalents à un traitement antidépresseur. Si cet état venait à se prolonger, parlez en à votre médecin généraliste.
C’est vrai, arrêter de fumer entraîne des symptômes physiques et psychologiques désagréables. Mais rassurez-vous ! Ces désagréments sont normaux et sont un signe positif. Ils signifient que votre corps et votre esprit s’adaptent au retour au « naturel ».
De plus, le manque physique de nicotine est tout à fait gérable quand on a les bons traitements. Les patchs nicotiniques et/ou formes orales, limiteront ou élimineront les symptômes de manque.
Les dernières données dans ce domaine indiquent que ça peut prendre trente tentatives et plus avant de réussir à arrêter de fumer, alors ne vous découragez pas et persévérez !
Vous pouvez déjà être fièr.e de vos essais passés et du chemin parcouru.
Pensez-y…pour quelles raisons des gens voudraient faire peur à la population en exagérant les conséquences de fumer ? Les dangers liés à la cigarette sont largement connus. En rajouter n’est pas nécessaire.
C’est normal. Surtout si vous avez éprouvé des difficultés importantes dans le passé.
N’hésitez pas à vous faire aider pour démarrer votre démarche d’arrêt plus sereinement.
Si on vous annonçait que la prochaine cigarette serait celle qui déclencherait une maladie (bronchite chronique, emphysème, cancer, maladies de cœur, etc.), diriez-vous la même chose ?
Le tabagisme diminue l’espérance de vie mais aussi la qualité de vie. Ne cracher pas sur quelques années supplémentaires en bonne santé !
La notion de choix par rapport au tabagisme est fausse. Si la première cigarette a pu être un choix, la dépendance à la nicotine, elle, est une contrainte.
Cette affirmation réconforte donc surtout l’ego? C’est plus difficile d’accepter qu’on est pris au piège, qu’on ne peut pas s’empêcher de consommer un produit qui nous tue à petit feu et qui coûte une fortune.
La rechute fait partie du processus d’arrêt. Et il est normal de s’en inquiéter, surtout si vous avez essayé à plusieurs reprises.
Une rechute ne doit pas être considérée comme un échec, mais comme une étape vers l’arrêt final.
Dans l’arrêt du tabac, il n’y a pas d’échec, seulement des succès différés.
Le taux de réussite augmente avec le nombre de tentatives.
La persistance du tabagisme sous TNS traduit le plus souvent un sous-dosage. Un réajustement de la dose utilisée sera alors nécessaire. Pour prévenir le risque de rechute, les TNS doivent être utilisés à dose suffisante et sur une durée suffisamment prolongée d’au minimum trois mois.
Parlez-en avec votre médecin ou votre pharmacien.
La toux avec expectoration est une réaction fréquente au début d’un sevrage tabagique, y compris chez le fumeur qui ne toussait pas auparavant.
Pourquoi ? Sous l’action de la fumée de tabac, les cils des bronchese sont paralysés et n’assurent plus l’évacuation des sécrétions. De plus, le mucus s’épaissit. À l’arrêt du tabac, ces cils se remettent à fonctionner et le mucus sécrété redevient plus fluide.
C’est vrai. La nicotine accélère la vidange gastrique et le transit intestinal. À l’arrêt du tabac, une constipation peut donc apparaître. Elle est généralement passagère et régresse en adoptant des mesures hygiéno-diététiques simples : s’hydrater suffisamment (1,5 l au minimum), consommer des aliments riches en fibres, pratiquer une activité physique journalière.
Sources :
Le contenu de cet article est inspiré des articles suivants « Je change » du site Aide aux Fumeurs, « Ce qui me freine » du site de Tabacstop, des « Conseils pour Challenger » du site de BuddyDeal et de « Vos pensées obstacles » du site Québec sans tabac.