Vapoter est moins dangereux que fumer, mais on ne connait pas encore suffisamment les effets à long terme de l’e-cigarette. Il est donc conseillé d’arrêter de fumer en priorité mais aussi, à terme, d’arrêter de vapoter. La vapeur d’une e-cigarette contient beaucoup moins de substances nocives et en moins grande quantité que la fumée d’une cigarette ordinaire. Vapoter constitue donc une réduction des risques pour les fumeurs qui ne parviennent pas à arrêter de fumer ou pour les fumeurs qui sont sur le point de rechuter.
Si certains fumeurs ont réussi à arrêter de fumer grâce à la cigarette électronique, d’autres ne sont pas sortis de leur dépendance. Ils ont parfois adopté le vapotage comme nouveau mode de consommation ou font un double usage, c’est-à-dire qu’ils alternent entre la cigarette et la vapoteuse.
Dans une perspective de diminution ou d’arrêt tabagique, mieux vaut :
L’idéal est de se débarrasser de toute forme de dépendance à la nicotine à laquelle vous êtes confronté.
Les substituts de nicotine disponibles en pharmacie restent l’aide la plus sûre lors d’un arrêt du tabac : ils sont enregistrés en tant que médicaments. Ceux-ci peuvent être pris par la bouche, ou par absorption par la peau.
Les experts en santé et les scientifiques s’accordent sur le fait que la cigarette électronique est moins dangereuse pour la santé que la cigarette classique. C’est le fait de brûler le tabac (la « combustion ») qui est responsable des maladies liées au tabagisme (maladies cardiovasculaires, cancers et maladies pulmonaires chroniques). En général, de nombreux fumeurs passent au vapotage pour réduire leur exposition aux toxines.
Ce que l’on ne sait pas :
Un.e tabacologue peut accompagner des personnes qui se posent des questions sur la cigarette électronique ou sur son utilisation comme outil de réduction des risques et/ou qui veulent arrêter de vapoter.
Le tabacologue vous aide à évaluer votre dépendance physique à la nicotine, votre dépendance comportementale (le “geste”) et votre dépendance psychologique. Il tiendra compte de vos objectifs mais aussi d’éventuelles maladies ORL ou respiratoires associées.
Cela lui permettra de vous conseiller sur le bon appareillage, le bon taux de nicotine et, si nécessaire, d’ajouter des substituts nicotiniques. Le but étant :
Les consultations pour la prise en charge de la vape sont remboursées par la mutuelle au même titre que les consultations d’aide au sevrage tabagique.
Sources :
Cet article a été inspiré par plusieurs articles de Tabacstop, dont notamment « Arrêter de fumer via l’e-cigarette«