Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Effets de la consommation sur la santé physique

Je m’informe Les effets du tabagisme

Effets de la consommation sur la santé physique

Outre le fait que le tabagisme peut entraîner une forte dépendance, les effets sur la santé physique et la qualité de vie du fumeur – et aussi sur celles de son entourage en cas de tabagisme passif – vont être de plus en plus marqués au long de son parcours tabagique.

  1. Mauvaise haleine
  2. Irritation des yeux
  3. Irritation des voies respiratoires, de
    la bouche et de la gorge qui entraîne
    au fil du temps l’apparition d’une toux
    régulière et d’expectorations fréquentes
  4. Fatigue plus importante
  5. Diminution de l’appétit
  6. Troubles du sommeil
  7. Jaunissement des doigts et des dents
  8. Cheveux ternes
  9. Perte partielle du goût et de l’odorat
  10. Vieillissement prématuré de la peau
  11. Troubles du rythme cardiaque
  12. Augmentation des risques d’ulcère
  13. Augmentation des risques de contracter un diabète de type II
  14. Diminution de la fertilité
  15. Troubles de l’érection
  16. Ménopause précoce
  17. Augmentation du risque de
    développement de cancers
  18. Augmentation du risque de maladies
    respiratoires
  19. Augmentation du risque de développement maladies cardiovasculaires, d’AVC, de thrombose
  20. Augmentation des risques d’ostéoporose
  21. Diminution de l’espérance de vie

Tabagisme et maladies cardio-vasculaires

En quelques mots, le tabagisme est à l’origine :

  • d’un quart des maladies cardiovasculaires.
  • de 80 % d’infarctus avant l’âge de 45 ans.
  • d’une diminution de l’efficacité de certains traitements tels que celui pour l’hypertension artérielle.

 

Comment cela fonctionne ? Quand on fume, la combustion de la cigarette entraîne la formation de goudron et des émissions de monoxyde de carbone (CO). Comme le CO a une affinité plus grande que l’oxygène avec l’hémoglobine dans le sang, il prend la place de celui-ci au niveau des globules rouges. Et donc, la capacité de transport d’oxygène du sang est diminuée et les tissus sont moins oxygénés.

L’organisme, en réaction, va produire davantage de globules rouges, ce qui va épaissir le sang. A la longue, divers risques sont augmentés, renforcés par l’action de la nicotine : augmentation du rythme cardiaque, de la pression artérielle et rétrécissement des vaisseaux sanguins (vasoconstriction). En résulte :

  • un essoufflement et une altération du fonctionnement des muscles,
  • l’apparition d’un dépôt de cholestérol sur la paroi des artères (athérosclérose)
  • l’augmentation des risques de thrombose, d’accident vasculaire-cérébral (AVC) et d’infarctus du myocarde.
Consultez la brochure "Votre cœur aussi a besoin de légèreté" du FARES asbl

Les effets du tabac sur le cœur et ses vaisseaux sont souvent peu connus, pourtant de graves conséquences apparaissent à court et à long terme, et ce même si on est jeune, si on fume peu ou qu’on vient de commencer à fumer récemment.

Le tabagisme a également un effet indirect sur les risques cardio-vasculaires. En effet, fumer a pour effet la perte relative du goût et de l’odorat, ce qui amène le fumeur à consommer des aliments ayant un goût plus marqué, souvent beaucoup plus riches en acides gras plus salés, plus sucrés et plus épicés.

Tabagisme et broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO)

La BPCO est la perte du souffle suite à une exposition prolongée à des substances nocives et à une inflammation chronique.

Le tabagisme y contribue en exposant le fumeur aux goudrons produits par la combustion de la cigarette. Son effet inflammatoire pulmonaire augmente aussi les risques de bronchite chronique et d’emphysème pulmonaire, qui sont des signes précurseurs d’une BPCO.

En cas de BPCO, les voies respiratoires et les bronches sont rétrécies de manière irréversible. Si la consommation de tabac se poursuit, le rétrécissement va s’aggraver. Il engendre une augmentation de la résistance au flux d’air dans les voies respiratoires. A un stade plus avancé de la maladie, le fumeur peut aller jusqu’à manquer d’oxygène et être véritablement en détresse respiratoire. 

Certains symptômes comme le fait d’être à court d’haleine ou de tousser ont tendance à être minimisés par les personnes qui fument. Elles interprètent cela parfois, à tort, comme une conséquence « normale » de leur tabagisme. Or, certaines maladies, comme la BPCO, se développent de façon insidieuse en passant par différents stades.

Tabagisme et cancers

On estime à environ 4 000 le nombre de substances chimiques contenues dans la fumée de tabac, parmi lesquelles plus de 250 sont toxiques, et entre 50 et 70 sont cancérogènes. Le tabagisme est la principale cause de cancer dans le monde.

Il est le premier facteur de risque pour :

  • le cancer de la vessie : 1 cancer de la vessie sur 2 chez les hommes et de plus d’1 cancer de la vessie sur 3 chez les femmes.
  • les cancers de la sphère ORL : nez, gorge, oreilles, sinus, glandes salivaires, cou, visage et thyroïde. Et ce risque est augmenté par la consommation d’alcool.
  • d’autres cancers : comme celui de l’œsophage, de l’estomac, du côlon et du rectum, du foie, du pancréas, du col de l’utérus, de l’ovaire, du rein, de l’urètre et de la moelle osseuse…

Tabagisme et diabète

Le tabagisme augmente le risque de développer un syndrome métabolique (pré-diabète) et/ou un diabète de type 2. Plusieurs raisons expliquent cela. D’abord, certaines substances contenues dans le tabac, dont plus spécifiquement la nicotine, agissent sur le système de régulation du sucre dans le sang.  . 

Ensuite, si les fumeurs peuvent avoir un poids moins élevé que les non-fumeurs, ils ont une masse graisseuse abdominale plus élevée (à poids équivalent) à cause notamment des effets du tabac sur le stockage des graisses. Or, on sait que le risque coronarien et cardiovasculaire, de même que le risque d’apparition d’un diabète de type 2, sont liés à l’accumulation des graisses dans l’abdomen et à un indice de masse corporelle élevé (IMC). 

Enfin, parfois le tabagisme s’associe à des habitudes de vie comme une alimentation déséquilibrée ou à un manque d’exercice physique, ce qui peut également favoriser l’apparition d’un pré-diabète ou d’un diabète de type 2. 

A noter également : tout diabétique (type 1 ou 2) fumeur voit les risques d’aggravation de son diabète augmenter du fait de sa consommation de tabac.

Pistes pour s'informer

  • Si vous êtes fumeur, parlez-en avec votre médecin lors de votre prochaine consultation.
  • Si l’un de vos proches fume, abordez avec lui le sujet de sa consommation avec ouverture et sans jugement
  • Consultez différentes brochures pour vous tenir informés
Sources :

Continuons ensemble !

Besoin de soutien ?

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *